On manque de données probantes quant au bénéfice d'un ensemble précis de critères d'auto-diagnostic du travail actif.
Il est parfois difficile de dire quand le travail actif a commencé. Un faux diagnostic peut impliquer de multiples visites à l'hôpital, de la frustration et de l'inconfort pour la mère, une baisse de la confiance dans le personnel soignant et des coûts financiers supplémentaires. L'éducation prénatale des femmes a été développée afin d'accroître leur confiance et diminuer leur anxiété. Fournir aux femmes un ensemble précis de critères pourrait être un moyen efficace de les aider à reconnaître le début du travail actif. La revue d'essais cliniques a montré que les données ne permettaient pas de prouver que des critères spécifiques soient meilleurs que les directives générales pour aider les femmes à déterminer leur stade de travail.
On manque de données pour évaluer l'utilisation d'un ensemble précis de critères d'auto-diagnostic du travail actif.
Un programme spécifique conçu pour enseigner aux femmes comment reconnaître le travail actif pourrait être bénéfique : moins d'admissions précoces à l'hôpital, plus grande confiance des femmes, sentiments de contrôle et de responsabilisation, et moindre anxiété.
L'objectif de cette revue était d'évaluer les effets de l'enseignement aux femmes enceintes de critères spécifiques pour l'auto-diagnostic du début du travail actif dans la grossesse à terme.
Nous avons effectué des recherches dans le registre des essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (octobre 2007). Nous avons mis à jour cette recherche le 30 novembre 2012.
Des essais randomisés comparant aux soins habituels une intervention structurée d'éducation prénatale à l'identification de symptômes pour l'auto-diagnostic du travail actif.
La qualité des essais a été évaluée.
Un essai portant sur 245 femmes a été inclus. La méthode de randomisation n'était pas claire et le suivi avait été perdu pour 15 % des effectifs de cet essai. Un programme spécifique d'éducation prénatale était associé à une réduction du nombre moyen de visites en salle de travail avant le début du travail (différence moyenne pondérée -0,29 ; intervalle de confiance à 95 % -0,47 à -0,11). On ne sait pas si cela s'était traduit par un moindre nombre de femmes renvoyées chez elles parce que n'étant pas en travail.
Translated by: French Cochrane Centre
Translation supported by: Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé Français