Il a été rapporté que la morphine nébulisée avait un effet bénéfique sur la dyspnée et l'endurance à l'effort chez les patients atteints de maladie pulmonaire chronique en phase terminale. Les patients atteints de maladie pulmonaire interstitielle en phase terminale pourraient également bénéficier d'un traitement de la dyspnée à la morphine nébulisée. Cette revue évalue l'efficacité de la morphine nébulisée pour réduire la dyspnée chez les patients atteints d'une maladie pulmonaire interstitielle. Un seul petit essai contrôlé randomisé a été identifié. Cette étude conclut que la morphine nébulisée à faible dose n'apporte aucun bénéfice dans la prise en charge de la dyspnée induite par l'exercice et l'endurance à l'effort chez les patients atteints de maladie pulmonaire interstitielle. Cependant, les patients inclus dans cette étude présentaient une gravité relativement limitée et des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de pouvoir tirer des conclusions définitives concernant les effets de la morphine nébulisée pour réduire la dyspnée dans la maladie pulmonaire interstitielle en phase terminale.
L'hypothèse selon laquelle la morphine nébulisée pourrait réduire la dyspnée chez les patients atteints de maladie pulmonaire interstitielle n'était pas confirmée dans le seul petit ECR identifié.
Les preuves sont contradictoires concernant l'utilisation de morphine nébulisée pour améliorer la dyspnée et l'endurance à l'effort chez les patients atteints d'une maladie pulmonaire interstitielle en phase terminale.
Évaluer l'efficacité de la morphine nébulisée pour réduire la dyspnée chez les patients atteints d'une maladie pulmonaire interstitielle (MPI) en phase terminale.
Nous avons identifié des essais en consultant le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), MEDLINE et EMBASE. Les recherches étaient à jour en mai 2011.
Tout ECR et ECC de qualité appropriée portant sur des participants adultes atteints de MPI et comparant la morphine nébulisée à un groupe témoin.
Un seul petit ECR a été identifié. Les données ont été extraites et décrites de manière narrative.
Par rapport au placebo (solution saline normale), l'administration de morphine nébulisée à faible dose (2,5 et 5,0 mg) chez six patients atteints de MPI n'améliorait pas la capacité maximale d'exercice et ne réduisait pas la dyspnée pendant l'exercice. Une mise à jour a permis d'identifier une étude supplémentaire exclue.