Problématique de la revue
Les bronchodilatateurs inhalés à courte durée d'action pour le syndrome thoracique aigu peuvent-ils réduire la maladie et la mortalité chez les personnes atteintes de drépanocytose et ce traitement entraîne-t-il des effets indésirables ?
Contexte
La drépanocytose est une maladie du sang héréditaire. Les personnes atteintes de drépanocytose souffrent souvent du syndrome thoracique aigu. Le syndrome thoracique aigu peut provoquer de la fièvre, de la toux, une douleur thoracique et un essoufflement, et peut engager le pronostic vital. Souvent, les personnes atteintes de drépanocytose et du syndrome thoracique aigu présentent également une respiration sifflante. La respiration sifflante suggère que les voies respiratoires sont rétrécies, comme dans le cas de l'asthme. Les bronchodilatateurs sont des médicaments qui détendent les muscles des voies respiratoires, lesquelles sont ainsi ouvertes pour permettre une respiration plus aisée. Les bronchodilatateurs sont utilisés de cette manière pour l'asthme et pourraient donc avoir la même utilité dans les cas de syndrome thoracique aigu. Il s’agit de la mise à jour d'une revue Cochrane déjà publiée.
Date de la recherche
Les données probantes sont à jour jusqu’au 25 juillet 2022.
Caractéristiques des études
Nous n'avons trouvé aucun essai démontrant les effets de ces médicaments pour cette maladie.
Principaux résultats
Les recherches doivent évaluer les bénéfices et les risques de l'utilisation de bronchodilatateurs inhalés pour le syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose.
Si l'hyperréactivité bronchique est une composante importante de certains épisodes de syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose, l'utilisation de bronchodilatateurs inhalés pourrait être indiquée. Un essai contrôlé randomisé, bien conçu et de puissance adéquate, doit être réalisé pour évaluer les bénéfices et les risques de l'addition de bronchodilatateurs inhalés aux traitements établis pour le syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose.
Les bronchodilatateurs sont utilisés pour traiter l'hyperréactivité bronchique dans le cas de l'asthme. L'hyperréactivité bronchique pourrait être une composante du syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose. Par conséquent, les bronchodilatateurs pourraient être utiles dans le traitement du syndrome thoracique aigu. Il s’agit de la mise à jour d'une revue Cochrane déjà publiée.
L'objectif de cette revue est de déterminer si l'utilisation de bronchodilatateurs inhalés à courte durée d'action pour le syndrome thoracique aigu réduit la morbidité et la mortalité chez les personnes atteintes de drépanocytose et d'évaluer si ce traitement entraîne des effets indésirables.
Nous avons effectué une recherche dans le registre des essais du groupe Cochrane sur la mucoviscidose et les autres maladies génétiques comprenant des références identifiées lors de recherches exhaustives dans les bases de données électroniques, de recherches manuelles dans les journaux pertinents et dans les livres de résumés d’actes de conférence. Des recherches supplémentaires ont été réalisées dans MEDLINE (1966 à 2004) et Embase (1981 à 2004) et dans les registres d'essais en cours (28 septembre 2022).
Date des recherches les plus récentes effectuées dans le Registre des Essais Cliniques sur les hémoglobinopathies du groupe Cochrane : 25 juillet 2022.
Les essais contrôlés randomisés ou quasi randomisés. Les essais utilisant des méthodes de quasi randomisation seront inclus dans les mises à jour futures de cette revue s'il existe des données probantes suffisantes indiquant que les groupes de traitement et les groupes témoins sont semblables à l'inclusion.
Nous n'avons trouvé aucun essai examinant l'utilisation de bronchodilatateurs dans les cas de syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose.
Nous n'avons trouvé aucun essai examinant l'utilisation de bronchodilatateurs dans les cas de syndrome thoracique aigu chez les personnes atteintes de drépanocytose.
Post-édition effectuée par Farah Noureddine et Cochrane France. Une erreur de traduction ou dans le texte d'origine ? Merci d'adresser vos commentaires à : traduction@cochrane.fr