La cholangite sclérosante primitive est une maladie cholestatique chronique des voies biliaires intra- et extra-hépatiques, qui se caractérise par une inflammation périductale chronique et une sclérose des voies biliaires, ce qui entraîne des sténoses segmentaires des voies biliaires, une cholestase, une fibrose et au bout du compte, une cirrhose du foie. Les patients atteints d'une cholangite sclérosante primitive ont un risque plus élevé de développer un cholangiocarcinome mais aussi d'un cancer du côlon, car la cholangite sclérosante primitive est associée à une maladie intestinale inflammatoire chez plus de 80 % des patients. Plusieurs modalités thérapeutiques ont été proposées pour la cholangite sclérosante primitive, telles que l'acide ursodésoxycholique, les glucocorticostéroïdes et les agents immunomodulateurs, mais aucune n'a réussi à inverser le processus de la maladie. A ce jour, la greffe de foie est la seule solution thérapeutique définitive pour les patients présentant une cholangite sclérosante primitive avancée avec cirrhose du foie.
Deux essais sur les glucocorticostéroïdes pour la cholangite sclérosante primitive ont été identifiés. Un essai comparait le lavage biliaire avec de l'hydrocortisone à une solution saline. Cet essai a été stoppé en raison des effets indésirables. L'autre essai comparait le budésonide à la prednisone administrés par voie orale. Aucun effet statistiquement significatif n'a été démontré sur la mortalité, l'activité sérique des phosphatases alcalines, la bilirubine sérique et les effets indésirables pour les schémas posologiques des interventions évaluées.
Il n'existe aucune preuve permettant d'étayer ou de réfuter l'utilisation des glucocorticostéroïdes péroraux chez les patients présentant une cholangite sclérosante primitive. L'application par voie intrabiliaire des corticoïdes via une sonde nasobiliaire semble induire des effets indésirables graves.
La cholangite sclérosante primitive est une maladie cholestatique chronique des voies biliaires intra- et extra-hépatiques, qui se caractérise par une inflammation périductale chronique et une sclérose des voies biliaires, ce qui entraîne des sténoses segmentaires des voies biliaires, une cholestase, une fibrose et au bout du compte, une cirrhose du foie. Les patients atteints d'une cholangite sclérosante primitive ont un risque plus élevé de développer un cholangiocarcinome, mais aussi d'un cancer du côlon, car la cholangite sclérosante primitive est associée à une maladie intestinale inflammatoire chez plus de 80 % des patients. Plusieurs modalités thérapeutiques ont été proposées pour la cholangite sclérosante primitive, telles que l'acide ursodésoxycholique, les glucocorticostéroïdes et les agents immunomodulateurs, mais aucune n'a réussi à inverser le processus de la maladie. A ce jour, la greffe de foie est la seule solution thérapeutique définitive pour les patients présentant une cholangite sclérosante primitive avancée avec cirrhose du foie.
Évaluer les effets bénéfiques et délétères des glucocorticostéroïdes chez les patients atteints d'une cholangite sclérosante primitive.
Nous avons effectué une recherche dans Le registre des essais contrôlés du groupe Cochrane sur les maladies hépato-biliaires, Le registre Cochrane des essais contrôlés dans The Cochrane Library, MEDLINE, EMBASE, et LILACS depuis leur origine jusqu'en septembre 2009, ainsi que dans les bibliographies.
Les essais cliniques randomisés comparant tout dosage de glucocorticostéroïdes et toute durée de traitement à un placebo, à l'absence d'intervention ou à d'autres agents immunosuppresseurs. Nous avons inclus les essais quels que soient leur langue, leur mise en aveugle ou leur statut de publication.
Les auteurs ont extrait les données de manière indépendante ; ils ont évalué la qualité méthodologique par la génération de la séquence d'assignation, l'assignation secrète, la mise en double aveugle, le suivi, les rapports de données incomplètes, les rapports sélectifs, le déséquilibre de départ et l'arrêt prématuré. Les résultats des méta-analyses ont été présentés sous la forme de risques relatifs (RR) ou de différences moyennes (DM), tous les deux avec des intervalles de confiance (IC) à 95 %. Les mesures de critères de jugement principaux étaient la mortalité et la morbidité d'origine hépatique.
Deux essais cliniques randomisés étaient éligibles à l'inclusion. Un essai comparait le lavage biliaire de l'hydrocortisone à une solution saline sur 17 patients. L'hydrocortisone avait tendance à augmenter les effets indésirables (pancréatite, cholangite avec septicémie, idées paranoïaques, rétention liquidienne) (RR 3,43, IC à 95 % 0,51 à 22,9) et n'apportait aucune amélioration cholangiographique, ce qui a conduit à l'arrêt de l'essai. L'autre essai comparait le budésonide à la prednisone sur 18 patients. Les patients avaient une concentration en bilirubine sérique statistiquement bien plus élevée après le traitement à la prednisone qu'avec le budésonide (DM 10,4 µmol/litre, IC à 95% 1,16 à 19,64 µmol/litre). Aucun autre effet statistiquement significatif sur les résultats cliniques ou biochimiques n'a été mentionné dans les interventions évaluées.