La voie d'administration la plus courante pour l'analgésie postopératoire est la voie orale, mais certains patients sont incapable d'avaler, ont des nausées ou vomissent pendant la période postopératoire immédiate. Chez ces patients, l'administration intraveineuse ou intramusculaire sera préférée. Cette revue évaluait sept études sur le parécoxib, un inhibiteur du COX-2 injectable, pour soulager la douleur postopératoire aiguë. Des doses uniques de 20 mg ou 40 mg ont soulagé efficacement la douleur chez 50 à 60 % des individus traités, contre 15 % avec un placebo. La durée du soulagement de la douleur était plus importante avec la dose la plus grande (10,6 heures pour 40 mg versus 6,9 heures pour 20 mg) et un nombre significativement moins élevé d'individus prenant la dose la plus élevée ont demandé un médicament de secours après 24 heures (66 % versus 81 %). Les événements indésirables étaient généralement légers à modérés en intensité et ont été rapportés par un peu plus de la moitié des individus traités dans le bras parécoxib et dans le bras placebo.
Une dose unique de parécoxib 20 mg ou 40 mg a apporté une analgésie efficace pour 50 à 60 % des personnes traitées, contre 15 % des personnes sous placebo, et était bien tolérée. L'analgésie durait plus longtemps et significativement moins de participants ont demandé un médicament de secours en 24 heures avec la dose la plus élevée.
Le parécoxib est le premier COX-2 disponible pour l'administration parentérale et peut, par voie intraveineuse ou intramusculaire, offrir des avantages par rapport à un médicament oral lorsque les patients souffrent de nausées et de vomissements ou sont incapables d'avaler, comme c'est le cas dans la période postopératoire immédiate.
Évaluer l'efficacité du parécoxib intraveineux ou intramusculaire en dose unique contre la douleur postopératoire aiguë, la demande de médicament de secours et les événements indésirables associés.
Nous avons consulté Cochrane CENTRAL, MEDLINE et EMBASE en novembre 2008.
Essais cliniques contrôlés contre placebo, en double aveugle, randomisés sur le parécoxib par rapport à un placebo pour soulager la douleur postopératoire aiguë chez les adultes.
Deux auteurs de la revue ont évalué la qualité des essais et extrait les données de manière indépendante. La zone sous la courbe de soulagement de la " douleur par rapport à la durée " a été utilisée pour obtenir la proportion de participants sous parécoxib et placebo ressentant un soulagement de la douleur d'au moins 50 % en 6 heures, à l'aide d'équations homologuées. Le nombre de sujets à traiter pour obtenir un bénéfice du traitement (NST) a été calculé en utilisant des intervalles de confiance (IC) de 95 %. La proportion de participants utilisant une analgésie de secours pendant une durée spécifiée, et la durée de l'utilisation de l'analgésie de secours ont été déterminées en tant que mesures d'efficacité supplémentaires. Des informations sur les événements indésirables et les arrêts précoces ont également été recueillies.
Sept études (avec 1 446 patients) ont été incluses. Il n'y a pas eu de différence significative entre les doses, ni entre l'administration intraveineuse et l'administration intramusculaire pour un soulagement de la douleur de 50 % en 6 heures : les NST par rapport au placebo étaient de 3,1 (2,4 à 4,5), 2,4 (2,1 à 2,8) et 1,8 (1,5 à 2,3) pour 10, 20 et 40 mg de parécoxib, respectivement. Moins de participants ont requis un médicament de secours en 24 heures avec le parécoxib qu'avec le placebo : la dose de 40 mg de parécoxib était significativement plus efficace que la dose de 20 mg de parécoxib (NST pour éviter l'utilisation d'un médicament de secours 7,5 (5,3 à 12,8) et 3,3 (2,6 à 4,5), respectivement ; P < 0,0007). La durée médiane d'utilisation du médicament de secours était de 3,1 heures, 6,9 heures et 10,6 heures avec les doses de 10 mg, 20 mg et 40 mg de parécoxib, respectivement, et de 1,5 heures avec le placebo. Les événements indésirables étaient généralement légers à modérés, ont rarement entraîné l'arrêt prématuré de l'étude et n'ont pas été différents en fréquence entre les groupes. Aucun événement indésirable grave n'a été rapporté avec le parécoxib ou avec le placebo.
Translated by: French Cochrane Centre
Translation supported by: Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé Français