La blastomycose sud-américaine est une infection fongique qui provoque des ulcères, des gonflements, de la fièvre et des douleurs. Lorsqu'elle atteint les poumons, elle peut provoquer de la toux, un essoufflement, des douleurs thoraciques, une perte de poids, et entraîne parfois le décès du patient. En l'absence de traitement, les personnes atteintes de cette maladie peuvent mourir en quelques mois ou quelques années. Les zones endémiques sont situées entre le Mexique et le sud de l'Argentine. Les traitement médicamenteux doivent être administrés pendant plusieurs mois, parfois plusieurs années. Différents médicaments sont utilisés, mais cette revue n'a identifié que deux petits essais dont les données étaient insuffisantes pour identifier le médicament le plus efficace, sachant que tous les médicaments étaient associés à des effets indésirables. Des recherches supplémentaires sont nécessaires.
L'effectif réduit et le suivi de courte durée ne nous ont pas permis de tirer de conclusions définitives concernant les effets comparatifs de ces médicaments.
La blastomycose sud-américaine est une infection fongique qui se produit uniquement dans certaines zones spécifiques d'Amérique latine. Le traitement est long, les médicaments entraînent des effets secondaires et les patients peuvent présenter une rechute. Il s'agit cependant d'une maladie potentiellement mortelle.
Évaluer les médicaments dans le traitement de la blastomycose sud-américaine.
Nous avons effectué des recherches dans les bases de données suivantes : Registre spécialisé du groupe Cochrane sur les maladies infectieuses (mars 2011) ; Registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), publié dans la Bibliothèque Cochrane (2011, numéro 1) ; PubMed (1966 à Mars 2011) ; EMBASE (1974 à mars 2011) ; et LILACS (1982 à mars 2011)
Les essais contrôlés randomisés comparant différents médicaments dans le traitement des patients atteints de blastomycose sud-américaine.
Deux auteurs ont évalué l'éligibilité et le risque de biais des essais, et extrait les données, y compris les événements indésirables, de manière indépendante.
Deux essais, l'un portant sur 42 participants et l'autre sur 53 participants, remplissaient les critères d'inclusion. Le risque de biais des deux essais était élevé, mais la plupart des patients présentaient une amélioration clinique et mycologique considérable. Le premier essai comparait des imidazoles (itraconazole et kétoconazole) à de la sulfadiazine (n = 42). Aucune différence n'était détectée en termes de guérison (RR de 0,77, IC à 95 %, entre 0,52 et 1,16), d'amélioration clinique ou de titres sérologiques au bout de 10 mois de traitement, non plus que d'événements indésirables. Le second essai comparait du voriconazole à de l'itraconazole (n = 53) et ne rapportait pas de différence en termes de réponse. Deux patients avaient dû abandonner le voriconazole en raison d'une augmentation des enzymes hépatiques.
Translated by: French Cochrane Centre
Translation supported by: Pour la France : Minist�re de la Sant�. Pour le Canada : Instituts de recherche en sant� du Canada, minist�re de la Sant� du Qu�bec, Fonds de recherche de Qu�bec-Sant� et Institut national d'excellence en sant� et en services sociaux.