Les personnes atteintes d'une tumeur au cerveau peuvent souffrir d'épilepsie, de problèmes de mémoire et de fatigue. La dépression est également courante et les médecins choisissent parfois de la traiter avec des antidépresseurs puisque ces derniers sont estimés efficaces chez d'autres patients. Néanmoins, les antidépresseurs pourraient être moins efficaces ou entraîner davantage d'effets secondaires chez des patients atteints d'une tumeur cérébrale.
Les auteurs de la revue ont cherché à savoir si l'efficacité de certains médicaments a été démontrée et s'ils entraînent des effets secondaires significatifs lorsqu'ils sont prescrits pour traiter la dépression chez les patients atteints de tumeur au cerveau. Ils ont recherché dans la littérature de revues médicales des études de qualité comparant l'efficacité d'un traitement médicamenteux pour la dépression chez les patients atteints d'une tumeur cérébrale par rapport à un autre traitement. Malgré une recherche exhaustive, les auteurs n'ont pas pu identifier d'étude et ne peuvent dès lors pas déterminer si un médicament est bénéfique ou nocif. Les auteurs de la revue concluent qu'il est important de mener des recherches afin de savoir si des médicaments peuvent traiter la dépression de manière sûre et efficace chez les personnes atteintes d'une tumeur au cerveau.
Aucune étude de qualité n'a examiné la valeur d'un traitement médicamenteux de la dépression chez les patients atteints d'une tumeur cérébrale primitive. Des études prospectives détaillées et des ECR sont nécessaires pour documenter le traitement sûr et efficace de cette complication courante et importante des tumeurs cérébrales.
Depuis la dernière version de cette revue, aucune étude n'a fourni d'informations pouvant modifier la conclusion.Â
Mise à jour d'une revue Cochrane initialiement publiée en 2010, numéro 3.
Les patients atteints d'une tumeur cérébrale primitive sont souvent victimes de dépression. C'est pour cette raison qu'un traitement médicamenteux peut être prescrit. Cependant, ces patients présentent également un risque élevé de crise d'épilepsie, de handicap cognitif et de fatigue qui sont tous des effets secondaires potentiels des antidépresseurs. Les bénéfices ou effets délétères du traitement pharmacologique de la dépression chez les patients atteints d'une tumeur cérébrale ne sont pas clairs.
Évaluer les bénéfices et les effets nocifs du traitement pharmacologique de la dépression chez les patients atteints d'une tumeur cérébrale primitive.
Nous avons effectué des recherches dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2012, numéro 10), MEDLINE (de 1950 à octobre 2012) , EMBASE (de 1980 à octobre 2012) et PsycINFO (jusqu'à octobre 2012). Nous avons cherché dans British Nursing Index, LILACS, Psyndex, NHS National Research Register, la base des résumés des revues systématiques hors Cochrane (DARE) du NHS Centre for Reviews and Dissemination et Web of Knowledge (regroupant Science Scisearch, Social Sciences Citation Index et Biological Abstracts) (jusqu'en juillet 2009). Nous avons recherché manuellement dans Neuro-oncology, the Journal of Neuro-oncology, the Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry et the Journal of Clinical Oncology (de juillet 1999 à juin 2009) et écrit à toutes les entreprises pharmaceutiques fabriquant des antidépresseurs commercialisés au Royaume-Uni.
Nous avons cherché tous les essais contrôlés randomisés (ECR), essais cliniques contrôlés, études de cohortes et études de contrôle de cas sur tout traitement pharmacologique de la dépression chez les patients atteints d'une tumeur cérébrale primitive diagnostiquée histologiquement.
Aucune étude ne répondait aux critères d'inclusion de cette revue.
Nous n'avons identifié aucune étude éligible évaluant les bénéfices ou les effets nocifs d'un traitement pharmacologique de la dépression chez les patients atteints d'une tumeur au cerveau souffrant de dépression.
Translated by: French Cochrane Centre
Translation supported by: Financeurs pour le Canada : Instituts de Recherche en Sant� du Canada, Minist�re de la Sant� et des Services Sociaux du Qu�bec, Fonds de recherche du Qu�bec-Sant� et Institut National d'Excellence en Sant� et en Services Sociaux