La néphropathie liée au VIH (NLVIH) est une maladie rénale fréquente chez les patients séropositifs pour le VIH, en particulier chez les patients d'origine africaine. L'état de santé se détériore rapidement si elle n'est pas traitée. Plusieurs options thérapeutiques existent, mais le bénéfice de chaque est inconnue. Ces options sont : Un traitement antirétroviral, les stéroïdes, les inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (IECA) et la cyclosporine. L'objectif de cette revue était de déterminer les bénéfices et inconvénients de chaque option de traitement. Aucun essai contrôlé randomisé terminé (ECR) portant sur des interventions pour la NLVIH n'a été identifié et les effets des options de traitement n'ont pas pu être évalués. Cependant, les résultats des études observationnelles identifiées ont montré que les stéroïdes et IECA étaient bénéfiques pour améliorer la fonction rénale des patients. Nous attendons les résultats de trois études en cours, cependant, des ECR supplémentaires sont nécessaires.
Il ny a actuellement aucune preuve fondée sur des ECR pour guider les recommandations concernant le traitement de la NLVIH, mais trois études en cours ont été identifiées. Les données issues d'études observationnelles suggèrent que les stéroïdes et les inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine semblent améliorer la fonction rénale chez les patients atteints de la NLVIH, mais ces analyses nont pas été effectuées dans cette revue. Cette revue souligne le besoin d'ECR de bonne qualité pour examiner les effets des interventions pour traiter ce groupe.
La néphropathie associée au VIH est la cause la plus courante dinsuffisance rénale terminale (IRT) chez les patients souffrant du VIH-1. Elle affecte principalement les patients d'origine africaine. Elle évolue rapidement en IRT si elle n'est pas traitée. L'objectif du traitement est de réduire la multiplication virale du VIH-1 et/ou de ralentir la progression de la maladie rénale chronique. Les agents pharmacologiques suivants ont été utilisés pour le traitement de la NLVIH : Un traitement antirétroviral, inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (IECA), les stéroïdes et plus récemment, la cyclosporine. Malgré cela, l'effet de chaque intervention n'a pas encore être évalué.
Évaluer les bénéfices et inconvénients des thérapies complémentaires pour la prise en charge de la NLVIH et ses effets sur la gravité des symptômes et la mortalité toutes causes confondues.
En janvier 2012, nous avons effectué des recherches dans le registre spécialisé du Cochrane Renal Group, AIDS Education Global Information System (AEGIS base de données), ClinicalTrials.gov, WHO International Clinical Trials Registry Portal, et les références bibliographiques des articles extraits, sans restriction de langue. Dans notre revue initiale nous avons effectué des recherches dans CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, et AIDSearch, en plus de prise de contact avec des chercheurs individuels, la recherche des organisations et des sociétés pharmaceutiques.
Les essais contrôlés randomisés (ECR) et quasi-ECR de toute thérapie utilisés dans le traitement de la NLVIH.
Nous avons cherché dans les bases de données les études pertinentes et retrouvé le texte intégral, si besoin. Pour les résultats dichotomiques, les résultats étaient exprimés sous la forme de risques relatifs avec des intervalles de confiance à 95 % et, pour des échelles de mesure continues, la différence moyenne était de à être utilisés.
Nous avons identifié quatre études pertinentes en cours : Une est toujours en cours ; deux études ont terminé le recrutement, mais ne sont pas encore publiées ; et la quatrième étude a été suspendue pour des raisons non spécifiées. Aucun ECR (ou quasi ECR) terminé na été identifiés. Nous avons résumé et compilés les données des études observationnelles, mais aucune qualification des analyses ont été réalisées.