Le granulome central à cellules géantes (GCCG) de la mâchoire est une tumeur bénigne et rare de la mandibule (mâchoire inférieure) et du maxillaire (mâchoire supérieure) qui se caractérise par une destruction de l'os, une perte de la symétrie faciale et un déplacement des dents et germes dentaires, surtout chez les patients les plus jeunes. Les types de tumeurs agressives sont généralement expansifs et se développent rapidement, causant ainsi des douleurs, des saignements, des déplacements et des pertes de dents. La prise en charge du GCCG peut inclure une intervention chirurgicale conventionnelle avec ou sans traitement médical d'appoint ou une résection en bloc pour la variante agressive. Bien que le traitement le plus courant soit le curetage chirurgical, le taux de récidive élevé, surtout dans les cas de lésions agressives, soulève des inquiétudes et incite à trouver d'autres options de traitement. La présente revue a comparé des interventions non chirurgicales primaires à un traitement chirurgical primaire ou autre. Bien qu'un certain nombre de traitements ait été proposé pour soigner le granulome central à cellules géantes de la mâchoire, notre revue n'a identifié aucune preuve dans les essais contrôlés randomisés pour recommander leur utilisation. Notre revue n'a identifié qu'une seule étude comparant la calcitonine à un placebo. Aucune différence significative dans la proportion des patients présentant une augmentation de volume de plus de 10 % de la tumeur par rapport à la mesure de prétraitement à 3 mois de suivi n'a été identifiée entre les deux groupes.
Nous n'avons trouvé aucun ECR évaluant les effets suite à des interventions chirurgicales primaires par rapport à des interventions non chirurgicales primaires dans le traitement du granulome central à cellules géantes de la mâchoire. Bien qu'un certain nombre de traitements non chirurgicaux ait été proposé pour soigner le granulome central à cellules géantes de la mâchoire, notre revue n'a identifié aucune preuve dans les ECR pour recommander leur utilisation. D'autres recherches devront être réalisées à ce sujet.
Le granulome central à cellules géantes (GCCG) de la mâchoire est une tumeur bénigne rare dont l'étiologie est inconnue et représente jusqu'à 7 % des tumeurs de la mandibule (mâchoire inférieure) et du maxillaire (mâchoire supérieure).
Cette revue systématique s'est focalisée sur l'évaluation des effets suite à des interventions non chirurgicales primaires versus des interventions chirurgicales primaires ou tout autre traitement ou placebo dans le traitement du granulome central à cellules géantes de la mâchoire.
Des essais contrôlés randomisés (ECR) pertinents ont été identifiés dans le registre d'essais du groupe Cochrane sur la santé bucco-dentaire (juillet 2009) ; CENTRAL (The Cochrane Library 2009, numéro 3) ; MEDLINE (de 1950 à juillet 2009) ; EMBASE (de 1980 à juillet 2009) et LILACS (de 1982 à juillet 2009). Nous avons examiné les bibliographies des études pertinentes afin d'obtenir d'éventuelles références à des essais supplémentaires, ainsi que des registres d'essais cliniques éventuels. Les ECR éligibles étaient inclus, peu importe la langue de publication.
Des essais contrôlés randomisés comparant des interventions non chirurgicales primaires à des interventions chirurgicales primaires ou à tout autre traitement.
Deux auteurs de la revue ont indépendamment évalué l'éligibilité, les risques de biais et extrait les données. Les directives statistiques de la Cochrane Collaboration ont été suivies.
Nous n'avons trouvé aucune étude évaluant les effets suite à des interventions chirurgicales primaires par rapport à des interventions non chirurgicales primaires pour le traitement du granulome central à cellules géantes de la mâchoire. Toutefois, nous avons inclus et analysé un ECR, dont les risques de biais étaient peu clairs, qui évaluait les effets de la calcitonine par rapport à un placebo dans le traitement du granulome central à cellules géantes de la mâchoire. Aucune différence significative n'a été identifiée dans la proportion de patients présentant une augmentation du volume de plus de 10 % de la lésion par rapport à la mesure de prétraitement à 3 mois de suivi (un ECR, 14 participants ; risque relatif (RR) 3,00, intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,40 à 22,30).