Chez les nouveau-nés prématurés, l'hypertension artérielle pulmonaire (HAP) associée à une maladie pulmonaire chronique (MPC) est associée à un taux de mortalité élevé. A l'exception de la supplémentation en oxygène, aucune intervention spécifique n'a été établie en tant que traitement efficace pour l'HAP chez les nouveau-nés prématurés atteints d'une MPC. Il se peut que les vasodilatateurs constituent un traitement efficace pour réduire la pression artérielle pulmonaire, mais il existe peu de preuves concernant leur efficacité clinique, et des interrogations subsistent concernant les effets indésirables. Cette revue n’a trouvé aucun essai sur l'utilisation de l'hydralazine chez les nourrissons de faible poids de naissance atteints d'une HAP associée à une MPC. Cependant, puisque l'hydralazine est peu coûteuse et potentiellement bénéfique, des essais contrôlés randomisés sont recommandés.
Les preuves étaient insuffisantes pour déterminer l'efficacité et l'innocuité de l'hydralazine chez les nourrissons de FPN souffrant d'insuffisance respiratoire hypoxémique persistante. Puisque l'hydralazine est peu coûteuse et potentiellement bénéfique, des essais contrôlés randomisés sont recommandés. De tels essais sont particulièrement nécessaires dans le cas où les autres médications telles que le sildénafil, le monoxyde d'azote inhalé (MAi) ou l'oxygénation extracorporelle par oxygénateur à membrane (OECM) ne sont pas disponibles.
La plupart des décès chez les nourrissons atteints d'une maladie pulmonaire chronique (MPC) sont causés par une insuffisance respiratoire, une hypertension artérielle pulmonaire (HAP) chronique associée à un cœur pulmonaire, ou une infection. Bien que la prévalence exacte de l'HAP chez les nourrissons atteints d'une MPC soit inconnue, les nourrissons atteints d'une MPC et d'une HAP sévère présentent un taux de mortalité élevé. A l'exception de la supplémentation en oxygène, aucune intervention spécifique n'a été établie comme étant efficace dans le traitement de l'HAP chez les nouveau-nés prématurés atteints d'une MPC. Il existe peu de preuves concernant l'efficacité clinique des vasodilatateurs, et des interrogations subsistent concernant les effets indésirables.
Passer en revue les données actuelles sur les bénéfices et les préjudices du traitement par hydralazine chez les nourrissons souffrant d'insuffisance respiratoire hypoxémique persistante.
Nous avons effectué une recherche dans le registre Cochrane des essais contrôlés – Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL, The Cochrane Library), MEDLINE via PubMed et EMBASE, et dans d'autres registres d'essais cliniques jusqu'à novembre 2011 en utilisant la stratégie de recherche standard du Groupe thématique Cochrane sur la néonatologie. Nous avons effectué des recherches dans ces bases de données en appliquant une stratégie combinant une variation de la stratégie de recherche très sensible de Cochrane pour identifier les essais randomisés dans MEDLINE ; version permettant de maximiser la sensibilité avec termes MeSH et sous forme de texte libre sélectionnés : hydralazine, vasodilator agent, antihypertensive agent, heart diseases, lung diseases, respiratory tract diseases, infant, and randomised controlled trial.
Nous n'avons inclus que des essais contrôlés randomisés et des essais quasi-randomisés. Nous avons inclus les nouveau-nés de faible poids de naissance (FPN) souffrant d'insuffisance respiratoire hypoxémique persistante qui étaient traités par tout type de traitement par hydralazine.
Deux auteurs de la revue ont évalué la qualité des essais de manière indépendante conformément aux critères pré-spécifiés.
Nous n'avons pas trouvé d'étude remplissant les critères d’inclusion dans cette revue.