Aucun essai randomisé identifié sur les traitements pour la toxoplasmose pendant la grossesse.
La toxoplasmose est une maladie parasitaire très répandue qui ne provoque généralement aucun symptôme. Chez les femmes enceintes cette infection peut toutefois être transmise au bébé, entraînant éventuellement handicap mental et cécité. Le risque pour le bébé est fonction de l'âge gestationnel au moment de l'infection. Pendant le troisième trimestre, le risque de transmission au bébé est plus grand, mais la maladie est plus grave quand elle est acquise pendant le premier trimestre. Dans certains pays les femmes enceintes sont soumises à un dépistage de la toxoplasmose par recherche des anticorps du parasite. Les femmes qui n'ont pas d'anticorps au début de leur grossesse mais en développent au cours de la grossesse sont considérées comme ayant une infection active et leurs bébés courent un risque accru de toxoplasmose. Des antibiotiques (spiramycine et sulphonamide) peuvent être prescrits pour essayer de réduire le risque de transmission de la mère à l'enfant ainsi que la gravité de l'infection chez le bébé ; ces médicaments ont cependant des effets toxiques potentiels. D'autres pays estiment que la probabilité de réussite est trop faible pour risquer les effets indésirables potentiels des médicaments sur le bébé. Les programmes de dépistage n'auront aucun impact si les interventions qui y font suite ne réduisent pas effectivement l'infection congénitale et n'améliorent pas les résultats pour les nourrissons. Cette revue a donc recherché dans des essais contrôlés randomisés des preuves des effets des traitements sur les femmes ayant montré des signes de toxoplasmose pendant la grossesse. Aucun essai contrôlé randomisé n'a été identifié, de sorte qu'il n'y a pas de données solides pouvant étayer le dépistage et les programmes de traitement ; de telles données sont nécessaires et il conviendra de réaliser des essais de taille adéquate.
Malgré le grand nombre d'études réalisées au cours des trois dernières décennies, nous ne savons toujours pas si le traitement prénatal chez les femmes supposées atteintes de toxoplasmose réduit la transmission congénitale du Toxoplasma gondii. Le dépistage étant coûteux, nous devons évaluer les effets du traitement et l'impact des programmes de dépistage. Dans les pays où le dépistage ou le traitement ne sont pas systématiques, ces technologies ne devraient pas être introduites en dehors du cadre d'essais soigneusement contrôlés.
La toxoplasmose est une maladie parasitaire très répandue qui ne provoque généralement aucun symptôme. Chez les femmes enceintes cette infection peut toutefois être transmise congénitalement, entraînant éventuellement handicap mental et cécité chez l'enfant.
L'objectif de cette revue était d'évaluer si oui ou non le traitement de la toxoplasmose pendant la grossesse réduit le risque d'infection toxoplasmique congénitale.
Nous avons effectué des recherches dans le registre des essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (février 2006). Nous avons mis à jour ces recherches le 1er octobre 2009 et ajouté les résultats à la section de classification en attente.
Des essais contrôlés randomisés sur le traitement antibiotique versus l'absence de traitement chez des femmes enceintes atteintes, de manière prouvée ou probable, de toxoplasmose aiguë, avec compte-rendu des résultats pour l'enfant. Nous avons également examiné les rapports pertinents d'études expérimentales moins robustes dans lesquelles il y avait des groupes de contrôle (non répartis aléatoirement), bien qu'il n'avait pas été prévu d'inclure de telles données dans l'analyse primaire.
Les rapports d'études potentiellement éligibles ont été examinés par deux auteurs de la revue.
Aucun des 3 332 articles identifiés ne remplissait les critères d'inclusion.