Le bétail est un élément central de l'économie domestique pour certaines communautés vivant dans des pays à faibles et moyens revenus. La disponibilité de services vétérinaires de base pourrait contribuer à la prospérité et à la santé des familles en prévenant les maladies et les décès des animaux. Dans la plupart des pays à faibles revenus d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, l'État offrait des services vétérinaires gratuits pendant la période de colonisation, qui ont été maintenus pendant quelque temps après les déclarations d'indépendance. Néanmoins, depuis les années 1960, les vétérinaires privés ou indépendants remplacent progressivement les services vétérinaires gouvernementaux. Les services vétérinaires privés, basés sur les modèles européens ou nord-américains, ont obtenu un succès mitigé car ils semblent bien fonctionner dans les zones urbaines mais pas dans les zones arides et semi-arides reculées, où l'élevage de bétail est très important et où les populations n'ont pas les moyens de recourir à ces services. Bien qu'il semble logique de mettre en place des services communautaires de santé animale, très peu d'essais contrôlés randomisés bien planifiés et d'études contrôlées avant-après ont évalué leur impact. De telles études sont nécessaires afin d'étayer les résultats positifs rapportés par plusieurs études observationnelles.
Des essais contrôlés randomisés ou des études contrôlées avant-après bien planifié(e)s et utilisant des critères de jugement standardisés et pragmatiques sont nécessaires afin d'évaluer les résultats positifs rapportés par les études observationnelles.
L'objectif des services communautaires de santé animale dans les pays à faibles revenus est d'améliorer la santé des animaux afin d'accroître directement la prospérité et la santé de leurs propriétaires. Ces services sont recommandés par les organisations humanitaires depuis les années 1970.
Résumer les résultats des recherches fiables examinant les effets des services communautaires de santé animale sur les indicateurs de prospérité et de santé des ménages.
Nous avons consulté le registre spécialisé du groupe Cochrane sur les maladies infectieuses (janvier 2011), CENTRAL (Bibliothèque Cochrane 2010, numéro 4), MEDLINE (1966 à janvier 2011), AGRIS (1975 à janvier 2011), Science Citation Index (2000 à janvier 2011), la base de données STN SIGLE (1976 à 2011) et AGRICOLA (janvier 2011). Nous avons contacté des chercheurs et organisations concernés et examiné les références bibliographiques des articles.
Les essais contrôlés randomisés et les études contrôlées avant-après comparant des services communautaires de santé animale à une absence de services ou à d'autres services de santé animale.
Nous avons évalué les études à inclure dans cette revue de manière indépendante.
Aucune étude remplissant les critères d'inclusion n’a été retrouvée.
Translated by: French Cochrane Centre
Translation supported by: Pour la France : Minist�re de la Sant�. Pour le Canada : Instituts de recherche en sant� du Canada, minist�re de la Sant� du Qu�bec, Fonds de recherche de Qu�bec-Sant� et Institut national d'excellence en sant� et en services sociaux.