La thalassémie regroupe des maladies génétiques du sang. Le traitement des formes graves de cette affection nécessite une transfusion sanguine, mais elle entraîne des niveaux élevés de fer dans l’organisme. Cette surcharge ferrique s’élimine généralement par la prise de médicaments dans le cadre d’un « traitement chélateur ». D’autres traitements moins courants sont la greffe de moelle osseuse, soumise à une limite d’âge, et l’hydroxyurée, un médicament visant à augmenter le niveau d’hémoglobine fœtale et à réduire l’anémie. Un support psychologique pourrait être approprié pour la prise en charge de la thalassémie, qui est une maladie chronique laissant une part importante à l’autogestion. Nous n’avons pas trouvé d’essais à inclure dans cette revue. Il existe des rapports indiquant que les personnes informées de leur affection adhèrent mieux au traitement chélateur. Toutefois, d’après les informations actuellement disponibles, nous ne pouvons recommander le recours à des psychothérapies spécifiques pour le traitement de la thalassémie. Nous pensons que des essais supplémentaires doivent être réalisés pour évaluer l’efficacité des psychothérapies dans la thalassémie.
En tant que maladie chronique laissant une part importante à l’autogestion, un support psychologique semble être adapté à la prise en charge de la thalassémie. Toutefois, d’après les informations actuellement disponibles, nous ne pouvons émettre aucune conclusion sur le recours à des psychothérapies spécifiques pour le traitement de la thalassémie. Cette revue systématique a clairement identifié le besoin de réaliser des essais contrôlés randomisés, multicentriques, avec une puissance statistique adéquate et correctement élaborés, afin d’évaluer l’efficacité des interventions psychologiques spécifiques pour le traitement de la thalassémie.
La thalassémie regroupe des maladies génétiques du sang qui se caractérisent par l’absence ou la baisse de la production d’hémoglobine. Sa gravité est variable et peut aller d’une anémie peu grave, en passant par une thalassémie intermédiaire, jusqu’à une anémie grave et profonde (thalassémie majeure). Dans le cas d’une thalassémie majeure, il y a d’autres complications, comme un retard de croissance, une déformation osseuse et une hypertrophie de la rate. Les formes de thalassémies les plus graves doivent être traitées par transfusion sanguine, ce qui entraîne une accumulation excessive de fer dans l’organisme (surcharge ferrique), qui s’élimine principalement par la prise d’un médicament, la desferrioxamine, dans le cadre d’un « traitement chélateur ». Les traitements spécifiques sont la greffe de moelle osseuse (soumise à une limite d’âge) et éventuellement l’hydroxyurée, qui permet d’augmenter le niveau d’hémoglobine fœtale afin de réduire l’anémie. En adjonction, les psychothérapies semblent appropriées pour améliorer les résultats et l’adhésion au traitement médical.
Examiner les preuves selon lesquelles les psychothérapies améliorent la capacité d’acceptation de cette affection, ainsi que les résultats médicaux et psychosociaux des personnes atteintes de thalassémie.
Nous avons effectué des recherches dans le registre d’essais cliniques sur les hémoglobinopathies du groupe Cochrane sur la mucoviscidose et autres maladies génétiques, constitué des références identifiées lors de recherches exhaustives dans des bases de données électroniques et de recherches manuelles de revues pertinentes et de résumés d’actes de conférence. Nous avons également effectué des recherches sur Internet.
Date de la recherche la plus récente effectuée dans le registre des essais cliniques sur les hémoglobinopathies du groupe : 27 octobre 2011.
Tous les essais contrôlés randomisés ou quasi-randomisés comparant le recours à une intervention psychologique à l’absence d’intervention (psychologique) chez les personnes atteintes de thalassémie.
Aucun essai portant sur les psychothérapies, pouvant être inclus dans cette étude, n’a été trouvé dans la littérature.
Aucun résultat n’a été signalé à l’heure actuelle.