Les grossesses gémellaires monoamniotiques sont rares, environ une grossesse sur 10 000. Ces grossesses sont plus susceptibles de complications telles qu'une augmentation des anomalies congénitales, un retard de croissance intra-utérine, le syndrome de transfusion entre jumeaux, l'enchevêtrement et l'occlusion possible du cordon, qui peuvent entraîner un risque accru de mortalité fœtale et infantile par rapport aux autres types de grossesses gémellaires. Le moment optimal pour l'accouchement de jumeaux monoamniotiques est inconnu. Les options consistent à planifier un accouchement précoce entre 32 et 34 semaines, ou à attendre le début du travail spontané au moins jusqu'au moment habituel d'accouchement planifié pour d'autres jumeaux monozygotes (environ 36 à 38 semaines de gestation), à moins d'une indication spécifique pour un accouchement anticipé.
Nous avons recherché des études contrôlées randomisées comparant l'accouchement précoce planifié et l'attente jusqu'à 36 à 38 semaines de grossesse. Nous n'avons identifié aucun essai pertinent pour inclusion dans cette revue. Par conséquent, les décisions concernant le moment optimal d'accouchement des jumeaux monoamniotiques devront se fonder sur d'autres informations, y compris en provenance de séries de cas, et sur l'avis de l'expert. Il est nécessaire de mettre en place une surveillance multicentrique continue des résultats maternels et périnatals dans les cas de jumeaux monoamniotiques afin d'informer les familles et les cliniciens de l'évolution des résultats périnatals dans la pratique obstétricale contemporaine. La recherche doit prendre en compte les conséquences sociales et économiques des interventions planifiées, ainsi que les critères d'évaluation périnatals. Les femmes et leurs familles doivent être impliquées dans la prise de décision sur ces grossesses à haut risque.
Les jumeaux monoamniotiques sont rares, et il n'existe pas suffisamment de données probantes issues d'essais contrôlés randomisés pour tirer des conclusions solides sur la meilleure gestion de ces grossesses. En l'absence de telles données, nous pouvons nous référer aux séries de cas historiques et au consensus d'experts. Lorsque le choix porte sur l'accouchement précoce, il faut tenir compte dans les plans de gestion de la disponibilité des soins néonatals de haute qualité. Les femmes et leurs familles doivent être impliquées dans la prise de décision sur ces grossesses à haut risque.
Il est nécessaire de mettre en place une surveillance multicentrique continue des résultats maternels et périnatals dans les cas de jumeaux monoamniotiques afin d'informer les familles et les cliniciens de l'évolution des résultats périnatals dans la pratique obstétricale contemporaine. La recherche doit prendre en compte les conséquences sociales et économiques des interventions planifiées, ainsi que les critères d'évaluation périnatals.
Une grossesse gémellaire monoamniotique survient lorsqu'un seul ovule est fécondé et la masse cellulaire interne résultant se divise pour former des jumeaux partageant le même sac amniotique. La prévalence de cette condition rare est d'environ une grossesse sur 10 000. Les grossesses gémellaires monoamniotiques sont susceptibles de complications, y compris l'enchevêtrement de cordon, une augmentation des anomalies congénitales, un retard de croissance intra-utérine, le syndrome de transfusion entre jumeaux et une mortalité périnatale accrue. Toutes les grossesses gémellaires comportent également des risques maternels supplémentaires, y compris la pré-éclampsie, l'anémie, l'hémorragie du troisième trimestre, l'hémorragie du post-partum et l'accouchement instrumental.
Le moment optimal pour l'accouchement de jumeaux monoamniotiques est inconnu. Les options consistent à planifier un accouchement précoce entre 32 et 34 semaines, ou à attendre le début du travail spontané au moins jusqu'au moment habituel d'accouchement planifié pour d'autres jumeaux monozygotes (environ 36 à 38 semaines de gestation), à moins d'une indication spécifique pour un accouchement anticipé.
Évaluer si l'accouchement précoce de routine améliore les résultats fœtaux, néonatals ou maternels dans les grossesses gémellaires monoamniotiques par rapport à la prise en charge non interventionniste. La prise en charge non interventionniste signifie attendre le début du travail spontané au moins jusqu'au moment habituel d'accouchement planifié pour d'autres jumeaux monozygotes (environ 36 à 38 semaines de gestation dans beaucoup de centres), à moins qu'une indication spécifique pour l'accouchement survienne dans l'intervalle, par exemple un test prénatal inquiétant.
Nous avons effectué des recherches dans le registre des essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et l'accouchement (31 mars 2015).
Essais contrôlés randomisés (y compris les essais randomisés par grappes) publiés et non publiés comparant, dans une grossesse gémellaire monoamniotique, les résultats de femmes et d'enfants randomisés à l'accouchement précoce planifié par rapport aux résultats de femmes et d'enfants randomisés soit l'accouchement planifié à terme, soit à la prise en charge non interventionniste. Nous n'avons toutefois identifié aucun essai pour inclusion dans cette revue.
Les essais contrôlés quasi randomisés, les essais publiés sous forme de résumé seulement et les essais croisés n'étaient pas admissibles à l'inclusion dans cette revue.
Aucun essai n'a été identifié par la stratégie de recherche.
Aucun essai n'a été identifié par la stratégie de recherche.
Traduction réalisée par Cochrane France